Développement   

 

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EXERCICE 58, UNITÉ IV
3.1. Clarifier


CONSIGNE
Précisez le rôle que joue ce qui est introduit par
à savoir :
- rappeler le contenu avec indication de la source ou non
- détailler un contenu
- reformuler un contenu émanant d'une autre source énonciative

EXEMPLE
Si la politique de la ville existe aujourd'hui, c'est à notre sens parce que nos politiques de droit commun n'ont jamais réussi à prioriser leurs interventions en direction des territoires cumulant les plus grandes difficultés sociales, économiques et urbaines de notre pays. C'est ainsi que la politique de la ville a été amenée, indirectement, à pallier l'absence de plus en plus évidente de crédits et de moyens de droit commun, qui étaient pourtant nécessaires au développement de ces quartiers. Or, comment juger l'action et l'impact de la politique de la ville quand celle-ci a été détournée de son objectif premier, à savoir : innover et expérimenter de nouvelles formes d'intervention adaptées aux besoins des populations des quartiers en difficulté ? Comment la politique de la ville peut-elle faire encore « effet levier », si en amont les moyens humains et financiers classiques de l'Etat font défaut ? Comment par exemple mettre en place une police de proximité efficace dans les quartiers quand en parallèle, les effectifs de base sont déjà insuffisants dans les commissariats ? (49 : 2006-2007)

RÉPONSE
Rôle que joue ce qui est introduit par à savoir  : rappeler l'objectif premier de la politique de la ville, sans indication de la source



1. Les inquiétudes que formulait la mission d'information en 1995 à l'égard des risques d'effets pervers de la politique d'apprentissage précoce des langues vivantes, à savoir le prolongement et la consolidation du « tunnel du tout anglais », se sont vues confirmées, en dépit des harangues du ministère précédent à faire de la diversification le pendant de la généralisation des langues à l'école. (63 : 2003-2004)



2. Le 14 février 2002, le Conseil « Education » a invité les Etats membres à prendre des mesures concrètes afin de promouvoir la diversité linguistique et l'apprentissage des langues, et demandé à la Commission d'élaborer des propositions en ce domaine. A la suite d'une procédure de consultation publique, la Commission a présenté le 24 juillet 2003 un plan d'action pour la période 2004-2006 : « Promouvoir l'apprentissage des langues et la diversité linguistique ».
     Le plan rappelle les principaux objectifs fixés, à savoir l'apprentissage, débutant dès le plus jeune âge et se poursuivant tout au long de la vie, de « la langue maternelle plus deux autres langues », mais aussi la nécessité de parvenir à un meilleur enseignement des langues et de créer un environnement favorable aux langues. (63 : 2003-2004)



3. Les actions menées ces dernières années par la Direction de la Promotion et de l'enseignement des langues de l'Union latine visent à développer l'apprentissage des langues romanes, en diffusant des méthodes d'enseignement simultané de ces langues, à savoir l'espagnol, l'italien, le français, le portugais et le roumain. (63 : 2003-2004)



4. Si l'on ne peut que se féliciter de la richesse et de la diversité des sujets débattus au sein des institutions francophones, on ne peut cependant que s'interroger sur la dilution de la mission première et fondatrice de la francophonie, à savoir la défense et la promotion de la culture française. (91 : 2004-2005)



5. […] il serait dangereux d'utiliser une littérature européenne, d'en faire comme un instrument à même de façonner une citoyenneté européenne. Chaque fois qu'on a essayé d'utiliser la littérature de cette façon, cela a été une catastrophe. Mais rien ne s'oppose à ce qu'une volonté politique réelle s'appuie sur ce que la littérature et son enseignement apportent, à savoir, comme l'a rappelé Tzvetan Todorov, la connaissance de soi, la connaissance de l'autre et la Connaissance tout court, ce qui, dans la conception des Lumières, est la condition de la démocratie. (221 : 2007-2008)



6. L'identité vestimentaire est révélée par la tenue dans laquelle un individu se présente aux autres et par laquelle il exprime à la fois ses caractéristiques sociales et personnelles, ainsi que son adhésion à des normes collectives sans cesse renouvelées. Cette identité connaît, en effet, des étapes et un cycle liés à l'âge de l'individu, à sa génération, à son appartenance à l'un des sexes, à l'évolution de sa morphologie, à son statut social et, enfin, à ses réactions aux sollicitations de la mode. L'identité vestimentaire se forge au cours d'une carrière marquée par des styles différents ou une certaine permanence, eux-mêmes liés à l'offre du marché de l'habillement. Ainsi le concept d'identité vestimentaire permet de regrouper la plupart des formes d'expression attribuées au vêtement par la tradition anthropologique et sociologique, à savoir : ce qui couvre, cache et révèle le corps en exprimant une culture sociale et économique, propre à une société, un groupe ou une époque. (1)



7. L'utilisation du terme d'intégration renvoie à l'idée d'une immigration qui s'installe, qui ne concerne plus seulement une main-d'œuvre, décrite de manière un peu caricaturale comme masculine, célibataire et ouvrière, mais aussi une population féminisée, ayant des enfants nés en France et touchée par un relatif vieillissement. Parallèlement à ce discours institutionnel destiné à orienter la politique publique, la formulation du problème social évolue également : on assiste à un glissement d'une phraséologie mâtinée d'économisme et centrée sur la crise du marché du travail à une problématique d'inspiration démographique centrée tantôt sur les vertus de l'apport migratoire à la population française, tantôt sur les dangers d'une identité nationale menacée. Le débat public qui succède à l'épisode du foulard islamique est l'occasion pour les pouvoirs publics de promouvoir, dans un laps de temps très court, une politique de l'intégration en direction des immigrés, dont découlent tout un dispositif institutionnel et le financement de recherches sur ce thème. Cette nouvelle approche va exiger de se doter de moyens statistiques pour dénombrer la population à intégrer, à savoir celle des immigrés. (2)



8. […] pour désigner les individus, et aussi les groupes sociaux, qui par vocation ou par tradition se sont, durant le dernier millénaire, destinés à la guerre (et qu'il ne faut pas confondre avec les « soudards » qui se battaient moyennant rémunération) cinq/six vocables ou locutions ont été employés. Ceux-ci correspondent, selon toute vraisemblance, à différents moments de l'histoire « militaire » que l'Occident a connus : à savoir guerrier, chevalier, noble d'épée, soldat de métier et militaire (ces deux termes pouvant être considérés comme équivalents), soldat professionnel enfin, cette dernière expression – d'origine américaine – ne s'étant imposée que dans la seconde moitié du XXe siècle. (3)



(1) Derycke P-H., 1972, « La prévision de la croissance urbaine française 1970-2000 », Revue économique, vol. 23, n° 6.
(2) Spire A., septembre 1999, « De l'étranger à l'immigré. La magie sociale d’une catégorie statistique », Actes de la recherche en sciences sociales, n° 129 [Délits d'immigration].
(3) Gresle F., 2003, « La « société militaire » : Son devenir à la lumière de la professionnalisation », Revue Française de Sociologie, vol. 44, n° 4.








 
 
 

 

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