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EXERCICE 9, UNITÉ II
1.1. La reprise totale en il dans un paragraphe


CONSIGNE
Pour garder le thème de chaque paragraphe et éviter l'emploi de on, reformulez les passages en italiques à l'aide d'un passif, tout en ayant soin de bien ordonner les groupes suivant leur longueur et de privilégier l'inversion du sujet pour conserver la progression de chaque passage (voir Unité I, 3.2.).



1. Sous l'influence des conceptions développées par les Lumières, les débats dans les assemblées révolutionnaires attestent l'intérêt que suscite l'enseignement, [débats] illustrés par les écrits de Talleyrand, Condorcet, Lakanal et d'autres. L'idée s'impose que l'instruction permet de renforcer l'unité nationale. Le personnel religieux doit prêter serment et on interdit les congrégations (1792). Les écoles militaires et les universités disparaissent (1793). Dès 1796, on crée les « écoles centrales départementales » afin d'accueillir les élèves du secondaire. Inspirées par les idées de Condorcet, elles se veulent à l'opposé des anciens collèges. (1)



2. En même temps, la Convention (2) développe les écoles d'ingénieurs, l'Ecole centrale des travaux publics (1794) qui devient l'Ecole polytechnique, dont les élèves achèvent leur formation dans une « école d'application » (Mines, Ponts et Chaussées, Génie civil, etc.). On crée également les écoles de santé (l'ancienne faculté de médecine) et on ouvre des établissements de recherche et d'enseignement : le Muséum national d'histoire naturelle (ancien Jardin du roi), le Conservatoire national des arts et métiers, l'Institut national des sciences et des arts. (1)



3. La Restauration (3) envisage pendant quelque temps de démanteler [le système scolaire], qui lui paraît trop indépendant du trône comme de l'autel. On nomme une Commission de l'Instruction publique en 1815 pour remplacer le Grand-maître (4). On la place sous l'autorité du ministre de l'Intérieur. Elle parvient cependant à maintenir pour l'essentiel les prérogatives de l'université, ce qui se traduit bientôt par sa transformation en Conseil royal de l'instruction publique (1820) puis par le rétablissement du titre de Grand-maître (1822). (1)



4. En 1926, on intègre dans l'enseignement primaire les classes élémentaires du secondaire, mais cette réforme est loin de faire l'unanimité, y compris chez les parents d'élèves. En effet, certaines familles refusent de voir leurs enfants fréquenter les écoles communales où on scolarise les enfants de milieu modeste. (1)



5. […] le système actuel de versement des bourses aux familles en une seule fois, dès la rentrée, et de l'aide à la scolarité par les caisses d'allocations familiales, aboutit à un effet pervers : les parents les plus démunis dépensent tout l'argent dès la rentrée et n'ont plus de quoi payer la cantine pour les trimestres suivants. En lycée, on attribue les bourses, versées par trimestre, sur la base des revenus familiaux à partir d'un barème comportant des points de charge (nombre d'enfants, situation familiale, etc.). A ces bourses peuvent s'ajouter des primes […]. (5)



6. On vote généralement le budget de l'Education nationale concernant la rentrée à venir en novembre. Début février, le ministre informe les rectorats et les inspections académiques des crédits dont ils pourront disposer. L'attribution s'effectue sur la base du nombre d'élèves attendus dans chaque académie. (5)



7. On recrute les professeurs de lycée au moyen de deux différents concours : le C.A.P.E.S. (Certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement de second degré) et l'agrégation. Les candidats au C.A.P.E.S. doivent d'abord avoir obtenu une licence d'enseignement dans la discipline qu'ils désirent enseigner. Le concours est divisé en deux parties, l'une théorique, l'autre pratique. (5)



(1) Vasconcellos M., 1993, Le système éducatif, Paris, Editions La Découverte.
(2) La Convention nationale est le nom donné à l'assemblée qui dura du 20 septembre 1792 au 26 octobre 1795.
(3) La Restauration correspond à la période historique durant laquelle la monarchie des Bourbons a été restaurée (du 6 avril 1814 au 29 juillet 1830).
(4) Le grand-maître était placé à la tête de l'Université.
(5) Auduc J-L., 1997, L'école en France, Paris, Nathan.







 
 
 

 

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