| EXERCICE 28, UNITÉ III 2.1. Reprendre pour synthétiser
CONSIGNE Reformulez les passages en gras en employant d'où.
EXEMPLE Au regard des besoins de sociétés très urbanisées qui se sont constituées sur des schémas centralisés de distribution d'électricité, la contribution des énergies renouvelables (à l'exception de l'hydroélectricité) peut paraître manquer de pertinence. On pourrait donc être tenté de reléguer le développement de ces énergies à des zones isolées des grands systèmes d'urbanisation ou de distribution d'électricité. On peut penser au tiers de l'humanité qui vit à l'écart des grands réseaux de distribution et qui est alimenté en électricité par des réseaux utilisant des groupes électrogènes. (426 : 2005-2006)
RÉPONSE POSSIBLE D'où la tentation de reléguer le développement de ces énergies à des zones isolées des grands systèmes d'urbanisation ou de distribution d'électricité.
1. On peut nettoyer un site chimiquement contaminé ; la pollution génétique est d'un autre ordre, elle est exponentielle. Et c'est la première fois que l'humanité est exposée à ce type de problème ; même avec le nucléaire, on a affaire – certes sur la très grande période – à une courbe de Gauss. Avec la pollution génétique, nous ne savons pas revenir en arrière et réparer. Il est donc nécessaire d'être extrêmement prudents. (301 : 2002-2003)
2. S'agissant des risques pour l'environnement, nous pointons principalement les flux encore mal maîtrisés de gènes entre plantes voisines de la même espèce, ce qui donnerait à ces plantes des avantages comparatifs dont on mesure mal l'impact à terme. L'exemple classique est la transmission à la ravenelle, à partir du colza, de gènes de résistance à certains herbicides, laquelle ravenelle deviendrait envahissante. Il est donc plus difficile de contrôler la prolifération de ces plantes adventices et le risque d'appauvrir la biodiversité existe. (301 : 2002-2003)
3. […] un des problèmes majeurs liés aux recherches sur l'intensification de l'effet de serre consist[e] en la difficulté de faire partager à l'opinion publique les données de base sur un problème aussi complexe. Est donc née l'idée de toucher un plus large public qu'à l'accoutumée avec le présent rapport de l'Office sur les changements climatiques, grâce à l'élaboration et à la diffusion d'un Cd-Rom […] (224 : 2001-2002)
4. L'eau froide qui plonge en mer de Norvège, en mer du Labrador et autour de l'Antarctique, coule au fond de l'Atlantique, passe le cap de Bonne Espérance et poursuit dans l'océan Indien où une partie remonte tandis que l'autre ne refait surface que dans l'océan Pacifique. Au-dessus de ce tapis inférieur circule, en surface et en sens contraire, l'eau chaude. Cette circulation, aussi appelée circulation thermohaline, est amorcée par les différences de densité entre deux masses d'eau inégalement chaudes et inégalement salées. En effet, près des pôles, la mer est davantage salée car la part de l'eau qui gèle contient moins de sel que l'eau liquide. Les climatologues et les océanologues se sentent donc préoccupés par un éventuel réchauffement climatique : la fonte des glaces risque-t-elle de ralentir, voire de supprimer la plongée des eaux froides très salées et donc d'interrompre le fonctionnement du tapis roulant de la circulation océanique ? (224 : 2001-2002)
5. Le parc français est composé de véhicules de dix ans d'âge moyen et 60 % de la pollution proviennent des véhicules de plus de dix ans. Il existe donc un décalage d'une vingtaine d'années environ entre les découvertes des chercheurs et la présence massive des nouveaux produits dans la circulation. (224 : 2001-2002)
6. En cas d'élévation du niveau de la mer, l'interface entre les deux masses d'eau se déplacerait vers la terre. Cela entraînerait un certain nombre de conséquences diverses selon les caractéristiques des lieux considérés. (224 : 2001-2002)
7. Il est impossible de refuser aux pays en voie de développement d'ambitionner d'accéder au même niveau de développement que les actuels pays développés – qui n'envisagent pas du tout eux-mêmes de stabiliser leur niveau de développement. Une spirale sans fin comprenant l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre est donc acceptée. (224 : 2001-2002)
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