Développement   

 

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EXERCICE 11, UNITÉ IV
1.1. Ajouter en gardant la même perspective

CONSIGNE
Repérez le premier élément à l'appui duquel vient s'ajouter celui introduit par de plus.
Formulez la conclusion soutenue à l'aide de ces deux éléments.

EXEMPLE
« Ils sont devenus fous », titrait récemment un hebdomadaire à propos des possesseurs d'animaux familiers. En effet, non seulement la présence des animaux familiers est onéreuse dans la société urbaine, mais encore les soins quotidiens sont astreignants pour l'emploi du temps. Au moment des vacances, les chats, les oiseaux, les poissons exotiques et, à un moindre degré, les chiens compliquent l'organisation des déplacements. De plus, les dépenses que nécessite leur entretien sont en pleine croissance : l'alimentation pour animaux est parmi les postes de la consommation dans la comptabilité nationale celui qui a le plus augmenté au cours des vingt dernières années. (1)

RÉPONSE (la formulation peut être différente)
Premier élément : les animaux familiers requièrent de l'argent, du temps et ils compliquent l'emploi du temps.
Deuxième élément introduit par
de plus : les dépenses consacrées aux animaux augmentent.
Conclusion :
les Français qui possèdent des animaux sont comparés à des fous.



1. Le traitement des étudiants « individuels » : l'expérience du Bureau d'information sur les études en France (BIEF) du Mali.
Cette expérience montre combien il est important d'informer les étudiants qui souhaitent s'inscrire dans les universités françaises sur les difficultés matérielles que cela présente, sur les exigences en matière de niveau d'études, et de leur permettre d'évaluer leurs chances afin qu'ils limitent les risques d'échecs. Le BIEF est un espace d'information sur les études supérieures françaises, basé au Centre culturel français de Bamako, ouvert depuis septembre 2001 (le BIEF dispose aussi d'un bureau à l'ambassade de France pour gérer le travail administratif). Il a pour fonction de donner un avis sur les demandes de préinscription universitaire, d'exercer un premier contrôle « d'opportunité » lors de la distribution des dossiers de préinscription et de vérifier les niveaux linguistiques. A titre d'exemple, lors de la campagne de préinscription dans le premier cycle universitaire pour l'année 2005-2006, à la suite des demandes de dossiers et des premiers entretiens au BIEF, on a relevé les éléments chiffrés suivants : sur 819 dossiers délivrés, 656 ont été retournés au BIEF. De plus, sur les 300 dossiers supplémentaires téléchargés sur Internet, 25 seulement étaient recevables. Sur le total de ces 681 dossiers analysés, 25 %, soit 158, ont reçu un avis favorable du SCAC. On constate ainsi l'utile rôle joué par le BIEF […]. (446 : 2004-2005)



2. Elle [l'utilisation des systèmes informatisés] est indispensable et doit être beaucoup plus largement répandue afin notamment d'améliorer la lisibilité de l'offre et de permettre les candidatures en ligne. EduFrance offre sur son site Internet de la documentation et de l'orientation en ligne et souhaite favoriser les candidatures informatisées. Cette démarche est indispensable pour mettre fin au parcours du combattant que doit affronter un étudiant étranger individuel (soit près des deux tiers du total) pour s'inscrire dans une université française. Elle permet de motiver les « bons » étudiants en améliorant la lisibilité des programmes proposés et en augmentant, par une meilleure connaissance des formations offertes par tous les établissements d'enseignement supérieur non parisiens, les inscriptions hors de l'Ile de France (région saturée, notamment en termes de logement). De plus, il est indispensable que ces inscriptions en ligne puissent se faire en deux langues : le français et l'anglais. Enfin, dans les filières présentées sur Internet, il est essentiel d'intégrer les IUT [institut universitaire de technologie] et d'une façon générale les cycles courts, car de nombreux pays émergents ont grand besoin de techniciens supérieurs. (446 : 2004-2005)



3. La politique de l'UTT [Université de technologie de Troyes] se fonde sur trois axes :
- chercher à l'étranger des étudiants de bon niveau,
- être en mesure de répondre aux besoins des industriels,
- donner une bonne image de la France afin de favoriser une francophilie culturelle économique.
Elle se fixe des objectifs relatifs aux pourcentages et à la provenance d'étudiants étrangers pouvant être accueillis dans de bonnes conditions pour leur réussite professionnelle et pour la bonne gestion de l'ensemble de l'université. La sélection des étudiants et la passation d'accords avec les universités de qualité sont assurées par trois personnes du Service des Relations internationales. Les modalités d'accueil et de suivi des étudiants étrangers permettent une bonne intégration, donc de meilleurs résultats. Les étudiants sont accueillis dès leur arrivée à l'aéroport à Paris et conduits dans une chambre que l'UTT leur a réservée à Troyes. Ils sont accompagnés pour visiter l'université, la ville et pour aller à la préfecture. Un vélo est mis à leur disposition (après une formation dispensée par la Prévention routière…). Ils bénéficient d'un suivi qui n'est pas seulement pédagogique : lorsqu'ils arrivent au mois d'août, on leur propose un programme de tourisme pour les week-ends et de visites d'entreprises pendant la semaine. Ils suivent chaque jour quatre heures de cours de français langue étrangère (soit un total de 80 heures pour le mois). Chaque étudiant est parrainé par un étudiant français, un conseiller (professeur) et un tuteur au sein du pôle international. Pendant le premier semestre, celui de l'insertion, sont organisées des soirées à thème ainsi que des visites festives ou culturelles. De plus, afin d'éviter tout phénomène de repli sur soi des communautés étrangères, des activités communes avec les étudiants français sont organisées dans des domaines tels que le sport et les arts. Leur durée totale est de 20 heures. Elles ont un caractère obligatoire et sont validées avec l'unité de valeur de Français. Par ailleurs, toujours au cours du premier semestre, les étudiants non francophones suivent pendant deux mois (dont février) des cours de français intensif. (446 : 2004-2005)



4. Le logement est le point noir de l'accueil des étudiants étrangers. Il pose un réel problème pour les étudiants à revenus modestes qui font généralement appel aux CROUS (Centre régionaux des œuvres universitaires et scolaires). Les logements proposés par le CROUS sont insuffisants en nombre, trop souvent vétustes et difficilement cautionnables. Les CROUS font des efforts pour améliorer la qualité de leurs logements. Ainsi, à Strasbourg 52 % du parc immobilier du CROUS est rénové mais les surfaces sont restreintes : 9 m², 12 m² ou 15 m². De plus, ce CROUS cherche à créer des « labels » (une, deux ou trois étoiles…) permettant aux étudiants d'évaluer la qualité des logements proposés dans le secteur privé. Enfin, il a résolu le problème du cautionnement : la Caisse des Dépôts et Consignations était peu désireuse de recevoir et de gérer les cautions demandées pour la location des logements du CROUS. La solution adoptée est que la personne désignée comme garant par l'étudiant peut se porter caution solidaire à hauteur du loyer annuel en cas de non-paiement des sommes dues. (446 : 2004-2005)



5. Lieu ancien d'implantation industrielle, la Seine-Saint-Denis bénéficie encore aujourd'hui d'une attractivité économique réelle, tirée par la présence de l'aéroport de Roissy et la qualité du réseau de transport la reliant à Paris. En 2005, plus de 7 200 immatriculations d'entreprises ont été enregistrées au tribunal de commerce de Bobigny. De plus, le département compte de nombreuses grandes entreprises, telles que PSA Peugeot-Citroën à Aulnay-sous-Bois, Aventis, Alstom, l'Oréal, Kodak, Aéroports de Paris ou Saint-Gobain. Ainsi, la Seine-Saint-Denis, dont le PIB atteint près de 2,5 % du PIB national, est classée au deuxième rang des départements les plus riches de France. Emblématique de ce changement, la Plaine Saint-Denis, qui accueille des entreprises industrielles et tertiaires en lien avec le secteur de la recherche et de l'innovation, est en train de devenir un pôle de compétitivité de dimension internationale. (49 : 2006-2007)



6. Les mineurs à partir de 10 ans ayant commis plus de quatre délits au cours des 12 derniers mois sont traités depuis 2001 par le biais du programme intensif de surveillance et de contrôle, qui concerne actuellement 4.000 jeunes. Ils portent un bracelet électronique, sont astreints à un couvre-feu et doivent suivre 25 heures de travail et de formation basique par semaine. Ce programme est critiqué en raison de son coût (17.000 euros par jeune). Une récente évaluation par l'université d'Oxford a montré que 91 % des jeunes récidivaient dans les deux ans suivant leur entrée dans le dispositif, à hauteur de sept délits en moyenne pendant ces deux ans. Les autorités considèrent que si le dispositif doit être renforcé, il a tout de même permis une certaine amélioration, ces jeunes ayant commis en moyenne douze délits au cours des deux années précédant leur entrée dans le programme. De plus, la surveillance constante de ces jeunes rend leur interpellation beaucoup plus simple et rapide ce qui explique en partie ces chiffres. (49 : 2006-2007)



7. Désormais érigées en critère de sélection à l'embauche par les entreprises, les langues doivent être considérées comme un atout à mettre en valeur sur un CV [curriculum vitae]. Toutefois, l'enjeu de l'apprentissage de plusieurs langues étrangères dans une perspective professionnelle n'est pas perçu : 64 % des gens n'ayant aucune compétence linguistique estiment que l'apprentissage d'une langue étrangère ne leur offrirait pas de meilleures perspectives d'emploi, et seuls 23 % des personnes souhaitant apprendre une langue pensent que cette connaissance serait utile à leur carrière. De plus, les besoins réels de l'économie ne sont donc pas suffisamment pris en compte dans le choix de cursus scolaires de langues : les tendances du marché échappent bien souvent aux familles, alors même que, si 93 % des parents d'enfants de moins de 20 ans pensent qu'il est important qu'ils apprennent des langues vivantes, c'est en premier lieu pour améliorer leur avenir professionnel… (63 : 2003-2004)



8. L'importance d'assurer et de maintenir une offre suffisante d'enseignement de la langue et de la culture arabes en France, et plus largement en Europe, revêt une dimension géopolitique, dans la mesure où cette offre sert d'affichage de l'intérêt porté à nos partenaires arabes. De plus, en faisant l'effort de communiquer avec cette région, dans ses langues, il s'agit de préserver la qualité des négociations engagées avec cette zone stratégique. De surcroît, en raison des relations étroites et spécifiques qui relient la France au monde arabophone, l'enseignement de l'arabe dans les établissements français représente un enjeu privilégié dans la politique de coopération culturelle, et conditionne pour une grande part, en retour, le développement de la francophonie. (63 : 2003-2004)



(1) Herpin N., Verger D., 1992, « Sont-ils devenus fous ? : La passion des Français pour les animaux, Revue Française de Sociologie, vol. 33, n°. 2.





 
 
 

 

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