| EXERCICE 89, UNITÉ IV 3.3. Rectifier
CONSIGNE Précisez l'idée fausse que corrige la phrase où est employé en fait.
EXEMPLE Chiffre étonnant pour un adulte qui n'est pas né avec les nouvelles technologies, 67,5 % des 11-20 ans déclarent utiliser régulièrement plusieurs médias en même temps. Selon M. Marc Prensky, ce serait au demeurant l'une des caractéristiques de ces « natifs numériques » que de pouvoir manipuler simultanément les outils tels que les jeux vidéo, la télévision, Internet, et les téléphones portables. Ils sont toujours placés à portée de mains, sont partie intégrante de leur vie et personnalité et font l'objet d'usages croisés (téléchargement de jeux sur Internet, gestion des photographies sur l'ordinateur par Bluetooth…). A ce titre, la génération numérique est en fait une génération multimédia, qui jongle avec les affichages multi-fenêtres, les différents outils, et les juxtapose sans difficulté. (46 : 2008-2009)
RÉPONSE Cela corrige l'idée que les jeunes se serviraient seulement d'ordinateurs, alors qu'ils se servent de plusieurs médias qui fonctionnent grâce à l'informatique.
1. C'est en général dans les départements ruraux ou en recul démographique que les enfants de deux ans sont le plus souvent scolarisés. En effet, lorsque la population diminue, la baisse du nombre d'enfants de trois à six ans libère des places dans les classes maternelles, qui peuvent ainsi accueillir les plus petits. En fait, la politique de scolarisation précoce, reflet d'une France disparate, semble d'abord dépendre de contraintes liées aux variations démographiques. Elle constitue également une variable d'ajustement qui permet éventuellement le maintien de classes qui sinon seraient menacées de fermeture. (47 : 2008-2009)
2. […] la direction du lycée semble envisager ces réunions sur l'enseignement supérieur comme une simple tâche administrative, prévue au programme d'information qu'elle doit fournir à l'inspection académique. L'administration de l'établissement ne semble pas s'interroger sur le contenu de ces réunions ni sur l'intérêt qu'elles peuvent susciter auprès des élèves. Elle y envoie des classes de terminale sans parfois se soucier de la correspondance entre les filières présentées et les débouchés potentiels des séries préparées. Le devenir des élèves de terminale qui doivent quitter l'établissement n'est pas, en fait, un souci majeur de l'administration de l'établissement mais plutôt un problème annexe. Le meilleur indice est l'ignorance dans laquelle se trouve l'établissement quand il doit fournir une information statistique sur le devenir des élèves de terminale qui ont quitté le lycée (qu'ils aient ou non obtenu le baccalauréat). (1)
3. La place occupée par l'institution militaire au sein de la société et sa permanence historique contribuent fortement à crédibiliser les contrats offerts par cette dernière et à leur conférer un caractère sécurisant. L'armée a toujours existé, et cette existence ne saurait être remise en cause. Elle n'est donc pas dépendante des aléas socio-économiques, comme l'est le monde de l'entreprise. Etre militaire, c'est, en quelque sorte, être protégé du risque de licenciement économique. En ce sens, le fait de s'engager est, d'un point de vue strictement contractuel, sécurisant : en s'engageant, les jeunes savent que leur statut est garanti. Cette sécurité contractuelle se double d'une rémunération qui est compétitive par rapport à ce que propose le marché du travail civil. La solde proposée aux militaires du rang (sans compter les primes à l'engagement, les avantages en nature tels que le logement ou les repas) se situe au-dessus du revenu médian des salariés âgés de 15-24 ans (854 euros en 1999, tandis que les engagés volontaires perçoivent chaque mois une solde supérieure à 1000 euros). En fait, au-delà des aspects strictement contractuels ou financiers, les jeunes ont la certitude, au moment de s'engager, que sur ce plan-là, ils « ne se feront pas avoir » avec l'armée. (2)
4. Les décrets de police municipale et correctionnelle, préparés directement par le comité de Constitution, chargé des affaires politiques, sont proposés en juillet 1791. Ils sont immédiatement discutés et votés. Leur système d'incriminations et de peines recouvre en fait les pratiques antérieures de l'enfermement. (2)
(1) Masson P., 1997, « Elèves, parents d'élèves et agents scolaires dans le processus d'orientation », Revue Française de Sociologie, vol. 38, n° 1. (2) Léger J-F., 2003, « Pourquoi des jeunes s'engagent-ils aujourd'hui dans les armées ? », Revue Française de Sociologie, vol. 44, n° 4.
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