| EXERCICE 27, UNITÉ III 2.1. Reprendre pour synthétiser
CONSIGNE Reformulez les passages en gras en employant d'où.
EXEMPLE Au regard des besoins de sociétés très urbanisées qui se sont constituées sur des schémas centralisés de distribution d'électricité, la contribution des énergies renouvelables (à l'exception de l'hydroélectricité) peut paraître manquer de pertinence. On pourrait donc être tenté de reléguer le développement de ces énergies à des zones isolées des grands systèmes d'urbanisation ou de distribution d'électricité. On peut penser au tiers de l'humanité qui vit à l'écart des grands réseaux de distribution et qui est alimenté en électricité par des réseaux utilisant des groupes électrogènes. (426 : 2005-2006)
RÉPONSE POSSIBLE D'où la tentation de reléguer le développement de ces énergies à des zones isolées des grands systèmes d'urbanisation ou de distribution d'électricité.
1. Nous allons vers un monde où le transport de l'information a des coûts décroissants très rapidement et où le coût du transport des hommes augmente. Les technologies de télé-enseignement, téléconférences, télémédecine et télétravail apparaissent donc désormais comme importantes. (426 : 2005-2006)
2. La confrontation de [la] demande mondiale de pétrole et de gaz en pleine expansion et d'une capacité d'offre qui s'altère nous promet d'ici moins de 20 ans un choc pétrolier de grande ampleur, portant le baril à 150 $ ou plus. Ce choc correspondra à une ponction de 2 % de PIB sur les économies des pays consommateurs qui devront, en outre, supporter les coûts croissants du changement climatique, l'ensemble des deux provoquant une récession mondiale. Il est donc possible de réaliser deux scénarios alternatifs : - La poursuite de la tendance actuelle qui représente la perspective du pire avec le double risque de montée des tensions internationales et de forte rétractation de l'économie mondiale. - La mise en place rapide de la transition énergétique (426 : 2005-2006)
3. Par définition, les recherches sur la biodiversité ne sont pas cantonnées. Elles s'effectuent sur toute la planète. Ce qui signifie qu'une gestion efficace de l'acquisition des connaissances devrait être coopérative pour éviter les redondances. Il est donc essentiel que ces recherches puissent être coordonnées à l'échelon mondial. Il est donc urgent de mettre en place deux institutions internationales : - le réseau IMOSEB [International Mechanism Of Scientific Expertise on Biodiversity] qui doit être le pendant, pour la biodiversité, de ce qu'est le GIEC [Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat] pour la surveillance du climat, - et une organisation des Nations-unies dédiée à l'environnement et au développement durable qui jouerait, entre autres, le rôle d'une agence de moyens pour coordonner les recherches sur la biodiversité. (131 : 2006-2007)
4. Aujourd'hui, il suffit d'inquiéter la population, même de façon irrationnelle, pour paralyser l'action. Le débat devrait transformer les émotions en arguments. Tel est le rôle des experts. Des agences d'évaluation ont donc été créées en France. Malheureusement, rien n'existe en matière de communication. (131 : 2006-2007)
5. Les historiens n'ont pas pour mission de donner des leçons à leurs contemporains. Ils souhaitent que leurs travaux les éclairent sur le passé et permettent de mieux comprendre le présent. Dans le cas particulier des plantes, l'histoire abonde d'exemples d'apparition de plantes nouvelles. Ainsi Charles de Lecluse parle au XVIe de « plantes nouvelles ». Elles l'étaient pour lui et les Européens mais pas pour les Indiens d'Amérique. Il faut toujours relativiser. On observe une constante dans le discours alimentaire : le thème du déclin. Les discours alimentaires font toujours référence à un âge d'or, le passé, auquel succède au présent la décadence, avant la catastrophe qui se produira dans le futur. Dans les écrits anciens – la Bible, Lucrèce – les premiers hommes sont invariablement décrits comme forts et en bonne santé, comme Adam ou Mathusalem pour ne citer que ces exemples illustres. Une bonne alimentation, proche de la nature, est donc importante. (301 : 2002-2003)
6. Le public français comprend mal les processus biotechnologiques et les bénéfices qu'il peut en espérer. C'est pourquoi il perçoit mal les OGM. (301 : 2002-2003)
7. Un des formidables enjeux de la génomique réside dans la « synthénie », terme scientifique qui veut dire qu'un gène découvert dans une plante modèle, au petit capital génétique, comme l'arabidopsis par exemple qui a 145 millions de paires de bases (à titre de comparaison, l'homme a 3 milliards de paires de base ; le riz 400 millions ; le blé 16 milliards), a de très fortes probabilités de se retrouver dans tout le règne végétal. Or, si la découverte de la séquence d'un gène n'est pas brevetable, la découverte de la séquence d'un gène et de sa fonction l'est. Concrètement, cela veut dire que celui qui brevète un gène et sa fonction découverte chez l'arabidopsis ou le riz détiendra de fait un brevet couvrant toutes les plantes... Il est donc important de ne pas se laisser distancer dans la recherche en génomique. (301 : 2002-2003)
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