| EXERCICE 31, UNITÉ II 3.1.1. La reprise en en, y ou le
CONSIGNE Remplacez les mots en caractères gras par le, y ou en quand cela est grammaticalement possible.
1. Que les classes soient remplies de bons et de mauvais élèves est un fait. Certains estiment donc cela inévitable. Pour eux, l'échec scolaire appartient à l'ordre des choses. Qu'il y ait des enfants qui réussissent et d'autres qui échouent reflète l'inégalité naturelle, car de même que certains élèves sont robustes, d'autres sont intelligents.
2. Depuis que l'échec scolaire n'est plus pensé comme faisant partie de l'ordre des choses, des moyens sont régulièrement déployés pour promouvoir l'égalité des chances et favoriser la réussite des élèves en difficulté. En 2007, c'est encore 20 % d'une classe d'âge qui sortent du système scolaire sans diplôme. Certains sont convaincus que la France pourrait éviter cela si elle repensait son système faussement égalitaire.
3. 10 % des élèves qui entrent chaque année au collège ne savent pas lire ni écrire correctement. Diminuer ce pourcentage est donc un enjeu important pour l'Education nationale. Celle-ci pense arriver à cela en demandant aux enseignants du primaire de revenir à la méthode de lecture syllabique.
4. Dans les années 85-90, la réduction de l'échec scolaire et l'augmentation du nombre de bacheliers et d'étudiants faisaient partie des objectifs du gouvernement. Celui-ci s'était ouvertement engagé à cela. Mais faute de diminuer les effectifs des classes surchargées, il a été critiqué par les parents qui considéraient que la réduction du nombre d'élèves par classe était un moyen de favoriser la réussite scolaire.
5. La réduction du nombre d'élèves par classe en vue de réduire l'échec scolaire est une préoccupation constante de l'Education nationale, car elle demande des moyens dont celle-ci ne dispose pas toujours. Dans les années 85-90, les Français estimaient que le gouvernement s'était donné pour but de lutter contre l'échec. Comme ils le croyaient fermement engagé à cela, ils acceptaient difficilement les classes surchargées de plus de 35 élèves dans le second cycle.
6. Certains enseignants tentent de valoriser les compétences de chaque élève plutôt que la compétition dans le groupe classe. Voyant en cela une façon efficace de lutter contre les inégalités sociales, ils s'opposent à ceux qui citent en exemple les classes préparatoires qui forment les meilleurs élèves en favorisant la compétition.
7. En 1989, le Premier ministre, Lionel Jospin, avait déclaré que son gouvernement travaillerait à ce que 80 % d'une classe d'âge obtiennent le baccalauréat. Pour parvenir à cela, la France a déployé des moyens, et l'on peut dire qu'en 2006, les résultats du baccalauréat confirment sa réussite.
8. Les jeunes issus de milieu populaire sont désormais nombreux à sortir du lycée avec leur baccalauréat en poche. Ils entrent aussi en plus grand nombre dans l'enseignement supérieur. Bien qu'ils soient parvenus à cela en une vingtaine d'années, ils sont toujours frappés par une inégalité des chances qui repose sur une inégalité sociale.
9. Il est incontestable que l'Education nationale a donné aux jeunes issus de milieu populaire plus de chances de sortir du lycée avec leur baccalauréat en poche et qu'elle leur a permis d'entrer en plus grand nombre dans l'enseignement supérieur. Mais parvenue à cela en une vingtaine d'années, elle ne peut pas ignorer qu'ils sont toujours frappés par une inégalité des chances qui repose sur une inégalité sociale.
10. Enseignants et parents sont convaincus qu'il faudrait offrir aux élèves des rythmes scolaires plus adaptés, qu'il faudrait également mieux répondre aux particularités de leurs histoires, de leurs familles, de leurs milieux, de leurs cultures et de leur développement physique. Même si l'Education nationale est consciente de cela, elle a du mal à proposer de nouvelles conditions d'enseignement qui soient accueillies favorablement par le corps enseignant dans son ensemble.
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